Introduction

Louis J. Lapierre est né à Chicago en 1924 de parents québécois. Il est l’ainé.  Pendant 5 ans il vit dans l’aisance. Déménagé à Thurso Québec en 1929 il s’initie à vivre dans l’indigence. L’économie mondiale s’écroule, le père s’éloigne pour trouver du travail. Il devient alors  l’homme de la maison. Un apprentissage prématuré.


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APPRENDRE

À 13 ans il termine ses études en 9ème année, faute d’enseignement plus avancé en français. À l’école anglaise catholique il décroche son certificat de 9ème année. Il n’a que 15 ans. Il reçoit une collection de 20 volumes du « World’s greatest books », et poursuit sa formation en autodidacte. De 1943 à 1946 il sert son pays, ici et outremer dans l’Aviation Canadienne. Il découvre ainsi que le courage est un dur apprentissage.


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OSER

Pour combler le temps d’interruption des études durant le service militaire, le gouvernement canadien offre aux vétérans des cours de rattrapage. Il réussit en huit mois, les études secondaires du « high school » d’une durée de 4 ans. En mai 1947 il reçoit le diplôme « upper school » du Re-establishment Institute de Brockville en Ontario, et un mois plus tard  il est admis à l’Université McGill en architecture.


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PERSÉVÉRER

En septembre 1947, il entre à McGill, l’une des universités les plus prestigieuses du continent. Il poursuit ses cours en dépit des décès de sa mère en 1947 et de son père en 1949. Malgré la responsabilité d’une sœur de 14 ans et d’un frère de 10 ans, il obtient son baccalauréat en architecture en mai 1952.


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ENRICHIR

Le stage terminé, il est accepté par l’Association des architectes de la province de Québec en 1954. Six mois plus tard, il reçoit une première commande pour les plans d’une école et ouvre sa propre agence solo. Deux autres commandes suivent qui lui donnent les moyens pécuniaires de réaliser son rêve de faire un tour de l’Europe afin d’approfondir sa culture architecturale. Ce séjour de sept semaines est aussi son voyage de noces.


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INNOVER

La confiance acquise lors de son voyage lui donne le courage de mettre en pratique sa propre vision d’une architecture moderne, illustrée par les trois innovations ci-dessous, construites durant les années 1960.


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INNOVation 1

les ailes

L’ÉGLISE SAINT-GAËTAN se distingue par ses ailes déployées dont l’une est soulevée afin de  baigner le sanctuaire de lumière; son toit est séparé des murs par un bandeau de fenêtres et supporté par des culées extérieures aux murs; sa nef est à trois mètres de terre; ses quatre ensembles  de gargouilles, culées et bassins recueillant l’eau du ciel.


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INNOVation 2

transparence

Au CENTRE SPORTIF DU MONT-DE-LA SALLE l’apport de lumière naturelle est unique pour un édifice sportif. Dehors comme dedans les murs opaques sont entourés de bandeaux de fenêtres sur les quatre côtés, donnant l’impression visuelle d’être suspendus dans le vide.


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INNOVation 3

le jour et la nuit

Le SIÈGE SOCIAL DE L’UNION DU CANADA est différent des gratte-ciels traditionnels par l’effet inédit d’une fenestration ondulée, produite par un motif précis de saillis et de creux. Ainsi chaque fenêtre en verre-miroir est placée à un angle qui diffère de celui des fenêtres adjacentes. Durant le jour le verre reproduit les mille reflets du ciel et la nuit l’édifice se transforme en lanterne prismatique.


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ÉVOLUER

Il forme un consortium composé de 3 bureaux d’architectes et gère le design de 4 projets de l’Université d’Ottawa, d’une valeur de 10 millions de $ chacun. En même temps, chef d’une entreprise, il crée des églises, des écoles et des bureaux. Ces projets collectifs d’envergure lui font connaître des mondes nouveaux.


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RÉORIENTER

En 1974 l’économie sombre dans une récession, une situation qui l’oblige  à fermer son agence. La même année, il est recruté par le ministère des Travaux publics du Canada. Son travail consiste à;  définir les critères requis pour faire l’évaluation d’un design; fabriquer un outil pour établir les coûts de cycle de vie d’un bâtiment.


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DIVERSIFIER

En 1991, il quitte les Travaux publics du Canada. Il doit vite développer un savoir de proche-aidant, car son épouse est atteinte d’une maladie respiratoire dégénérative. Après avoir intégré les mathématiques et l’architecture, la vie lui offre ainsi, une expérience au-delà de son parcours professionnel.


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